Le tableau disjonctif

Tableau disjonctif complet

Dans le principe, l'établissement d'un tableau disjonctif complet est très simple.

 

Le principe

L’exercice consiste à coder des données d'ordre qualitatif avec le code 1 pour la modalité observée et 0 pour toute autre modalité (donc, somme des lignes = nombre de variables). C’est une technique qui autorise des calculs sur les caractères qualitatifs, utilisée pour les analyses des correspondances multiples (ACM) et les classifications.

Au pire, vous n’avez même pas besoin de savoir que ces tableaux existent puisqu’ils n’ont pas à être interprétés. Il s’agit juste d’une étape de calcul (sauf dans le cadre de certaines enquêtes). L’intérêt de cette modeste page est de permettre la compréhension de certains mécanismes et éventuellement le choix d’options proposés par certains logiciels.

 

Exemple

Illustrons ceci avec deux caractéristiques de différentes variétés de pamplemousses (pomelos), établies à partir du Larousse gastronomique 2004 :

Pomelos

Le tableau devient :

Disjonctif

Note : ceci n’est pas de la publicité déguisée pour le star ruby.

pomelos

On remarque que TOUTES les modalités bénéficient d’un et un seul code 1 au contraire d’autres systèmes de codification où l’une des modalités n’est pas codée et se déduit des autres (variables muettes d’une enquête, par exemple). Ainsi, la somme de chaque ligne est égale à 2 puisqu'on observe deux variables (pulpe et saveur).

Bon appétit.

pomelo

 

Mais encore...

Notez qu'un tableau peut n'être que PARTIELLEMENT disjonctif, notamment pour intégrer des variables dichotomiques (Cf. page régression avec saisonnalité).

Un autre tableau disjonctif complet illustre les pages exemple d'ACM et tableau de Burt.

 

disjonctif